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    Projection «La forêt de mon père» - 19 juillet

    Que se passe-t-il lorsque la maladie psychique prend le dessus, que la personne perd pied, et que sa vie – et celle de sa famille – est entraînée dans un tourbillon? Cette soirée nous permettra d’aborder cette thématique.

    Les troubles mentaux (schizophrénie, troubles bipolaires ou borderline, dépression sévère, etc.) touchent environ 1 personne sur 4 dans le monde, quels que soient les pays et les cultures. Pour chaque personne touchée, il y a des parents, parfois un compagnon ou une compagne, un mari ou une épouse, des amis, des enfants, autant de gens qui sont emportés dans le tourbillon de la maladie.

    L’impact de la maladie sur la famille
    Pour évoquer leur réalité, la Fondation Domus propose la projection du film «La forêt de mon père». Ce premier long métrage de la réalisatrice belge Véro Cratzborn aborde la question douloureuse de la maladie psychique, et de son impact dévastateur sur le cercle familial. Autobiographique, il prend le parti de traiter cette histoire sous le regard de la fille aînée.

    Quelles aides en Valais ?
    Après la projection, un moment d’échange sera proposé, qui permettra d’échanger sur cette situation, en particulier sur ce que vivent les familles, et ce qui leur est proposé aujourd’hui en Valais.

    La forêt de mon père


    Gina, 15 ans, grandit dans une famille aimante en lisière de forêt, en Belgique. Elle admire son père Jimmy, imprévisible et fantasque dont elle est prête à pardonner tous les excès. Jusqu’au jour où la situation devient intenable: Jimmy bascule et le fragile équilibre familial est rompu. Dans l’incompréhension et la révolte, Gina s’allie avec un adolescent de son quartier pour sauver son père.

    «J’ai grandi dans ce qu’on appelle la folie, ce mal étrange dont a toujours souffert mon père, explique la réalisatrice belge Véro Cratzborn. La folie, c’était ma normalité. L’histoire de ce film vient de la prise de conscience de cette frontière normalité/folie que peu à peu j’ai appréhendé en grandissant. Ce moment où, gamine, je m’aperçois que les choses ne sont pas si normales que ça. […] Si ce père sombre, c’est peut-être aussi parce que c’est la seule réponse à la violence de la société. La seule protection qu’il peut offrir à ses enfants.»

    A l’écran, Ludivine Sagnier et Alban Lenoir incarnent ce couple rattrapé par la maladie, et Gina est interprétée par Léonie Souchaud.

    PRATIQUE

    > Mercredi 19 juillet, 18 heures / Cinéma Corso de Martigny (Cinérive)
    La projection sera suivie d'un moment d'échange avec
    - Véro Cratzborn, en duplex sonore 
    - Florian Sallin, fondateur du collectif Enfants aidants
    - Philippe Besse, directeur de la Fondation Domus
    - Géraldine Antonin, membre du Collège de direction Domus, resp. hébergement
    - Quelques bénéficiaires de la fondation

    > Voir la bande-annonce

    > Télécharger le dossier pédagogique

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